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• Excellent et long plaidoyer d’un « observateur » de pays ou plutôt de peuples qu’il connait plus ou moins bien. L’auteur devrait savoir que les nations citées et en particulier la Tunisie puis l’Algérie sont peuplées de citoyens qui n’ont connu jusqu’à nos jours qu’un ersatz de ce statut pratiqué depuis belle lurette en Occident et qu’ils commencent seulement à en connaitre les premiers mots.
  
• Il semble ignorer également que par la nature même de leurs origines ils ne pourront JAMAIS ni baigner dans une manière de « vivre à l’européenne ou...à la mode impérialiste » ni à se s’enfermer dans un Califat et encore moins à la mode collectiviste que vous semblez (à moins que je ne sache plus lire entre les lignes) le souhaiter. La Tunisie a connu sus Bourguiba une expérience néfaste de « collectivisme » des terres en faveur des pauvres par Ben Salah alors ministre de l’Agriculture, et l’Algérie a eu une période quasi identique et tout aussi néfaste ave Boummediene.
  
• Dans tous les cas leur religion pratiquée par la majorité sans haine, remords, rejet, envie ou vengeance, mais souvent dans des coutumes d’humanité depuis longtemps délaissées et écartées d’un côté comme de l’autre de la planète. 
• Et de toute façon quelque soit le régime qu’ils se choisiront, par les armes, les urnes ou la lassitude, ils se retrouveront comme vous et moi, lucides peut-être mais impuissants, dans un monde, un pays, un village, peuplé de dominés et d’une poignée de dominants aidés d’aigrefins.
• Notre rôle à tous pourtant, par la plume ou la voix, serait plutôt que les critiquer leur éviter de s’enferrer dans le piège que leur tend aujourd’hui de vils prédateurs (dont les grandes puissances) notamment la Tunisie de trouver une émancipation qui pourrait faire trainée de poudre dans tout le monde arabophone et mettre ainsi en péril « l’ordre ultra capitaliste actuel ».