• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Mwana Mikombo 24 février 2013 21:19

Rwanda-RDC : La théorie du « Double Génocide », une ancienne nouveauté mitterrandienne.

Cette phrase de François Mitterrand résume bien sa funeste théorie du « double génocide » au Rwanda :

« Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important ».


(Suite) 


La négation des complicités étrangères dans le génocide

La contestation des complicités étrangères touche aux facilités politiques, diplomatiques, médiatiques et militaires qui ont pu être octroyées au régime qui a conduit le génocide. Cela concerne notamment, mais pas uniquement, l’action des troupes étrangères (lire : françaises) dans l’Opération Turquoise qui, sous couvert de rétablir un minimum la sécurité dans le sud-ouest du Rwanda, aurait en réalité permis à de très nombreux génocidaires de prendre la fuite vers l’étranger.

Ces complicités font l’objet de vives controverses en France, d’une part entre des organisations des droits de l’homme et les institutions françaises et d’autre part entre les autorités françaises et les autorités rwandaises actuelles.

Les conclusions de la Mission d’information parlementaire françaises à ce sujet ont été très mal ressenties par des ONG françaises et internationales et ont motivé la création en 2004 de laCommission d’enquête citoyenne française (CEC) qui a débouché sur des plaintes de Rwandais devant les tribunaux français.

Depuis 1994, le FPR et le Président Paul Kagame reprochent à la France sa complicité dans le génocide. Après des incidents diplomatiques, le Rwanda a annoncé en juillet 2004 la création d’une « Commission nationale indépendante chargée de rassembler les preuves de l’implication de l’État français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 ».

La mobilisation en 2005 de Jacques HogardBernard Lugan et Pierre Péan, notamment, fut une réponse opposée à cette accusation. Le communiqué de la CEC de décembre 2005 rappelle la définition juridique de ce type de complicité.

En novembre 2006 l’ordonnance du juge Bruguière a pris ouvertement parti dans les causes du génocide en affirmant que le FPR était responsable du génocide car il l’aurait déclenché en commettant l’attentat du 6 avril 1994. La commission rwandaise devait conclure ses travaux fins 2007 ».

(1) Les protagonistes français du génocide rwandais : Mitterrand ...

(2) Négation du génocide au Rwanda - Wikipédia



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès