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Dudule 21 février 2013 08:50

En vrac :

1) L’entropie thermique. Sinon, l’entropie absolue, c’est S = k ln W, avec W le nombre d’états que peu occuper un système, et k la constante de Boltzmann. Effectivement, dans l’étude des échanges thermiques, tout ça se ramène à dS=dQ/T (je ne devrais pas mettre un « d », ces fonctions ne sont pas des différentielles... mais je ne peux pas faire de « petit delta »).

Mais le produit TS n’est pas une énergie disponible. TS n’a de sens qu’en rapport avec l’énergie libre (les fonctions thermos F ou G).

Mais c’est peut-être subjectif, je vous l’accorde.

2) Ben, oui, c’est contradictoire. C’est bien le problème depuis l’origine, personne ne le conteste, mais c’est comme ça.

La fonction d’onde n’est pas associé qu’aux particules chargées. Les neutrons, par exemple. La diffraction de neutrons est utilisée en cristallographie (à l’ILL à Grenoble par exemple). Vous avez une explication corpusculaire ?

Expliquez moi le phénomène de la conduction électrique si l’électron n’a pas de comportement ondulatoire ? Le « gap » des semi-conducteurs, qui représente la diffraction des électrons par le cristal ?

Et même, le spectre discontinu des atomes, phénomène qui ne peu s’expliquer que par le caractère ondulatoire de l’électron.

Pour traiter un problème, il ne suffit pas de le nier.

La MQ est par définition irréfutable, puisque ses équations sont irrésolubles au-delà de l’hydrogène, dont on connaissait déjà le spectre à priori, par l’expérimentation.

Pas du tout ! Schrödinger a retrouvé le spectre de l’atome d’hydrogène avec son équation. Il l’a posée et l’a appliquée, il n’a rien ajusté, n’a pas fait varier des paramètres pour s’arranger. Heureusement qu’il a trouvé le bon spectre ! On ne peut pas lui reprocher de connaitre le résultat à l’avance ! On le connaissait depuis des décennies, et on ne savait pas l’expliquer (à part avec le traitement semi-classique de Bohr, qui, pour le coup, ne marche que pour les hydrogénoïdes).

Des problèmes solubles exactement analytiquement, vous en avez autant en mécanique classique qu’en méca Q. C’est pour ça que les méthodes de résolutions approchées étaient déjà bien connues. Leurs applications a l’équa. de Schrödinger appliquée aux atomes quelconques permet bien de prévoir leur spectre et leur configuration électronique.... Et personne ne s’arrange, se sont des méthodes éprouvées en mécanique classique. Ou bien on conteste aussi la mécanique classique.

Comme on dit : il n’y a que deux problèmes physiques solubles exactement en physique : Le problème à deux corps (puits de potentiel central) et l’oscillateur harmonique. C’est vrai en physique classique, et c’est vrai en physique quantique. Vous ne pouvez pas reprocher à la méca Q de ne pas pouvoir donner de solutions analytiquement exactes ! Toute la physique ne sait pas le faire dans la majorité des cas, et les cas solubles analytiquement sont les mêmes en méca Q et en méca classique !

La MQ n’a pas de découverte à son actif : tout ce qu’elle a pu faire, c’est justifier à postériori les découvertes expérimentales.
Vous êtes sûr ?
_ La supraconductivité, prévu théoriquement par la méca Q bien avant qu’on ne l’observe. Les phénomènes de condensation de Bose en général (hélium suprafluide), que personne n’avait imaginé avant de pousser les équations de la méca Q, et de les vérifier expérimentalement.
_ L’effet tunnel.
_ Les semi conducteurs (impossible de prévoir leur comportement avec la physique classique... ce ne sont pas juste de mauvais conducteurs... voir la diode Zener, par exemple).

Et ce ne sont pas des phénomènes anecdotiques pour savants fous. Tous ces phénomène sont appliqués dans la technologie moderne.
http://www.supraconductivite.fr/fr/index.php?p=applications-squid

Nous aurions encore des téléviseurs et des postes de radio à lampe, et rien d’autre comme produit technologique sans ces simples exemples que j’ai trouvé en y pensant une minute... On doit pouvoir écrire un mémoire entier sur la question.

Sans la méca Q : un monde technologique ressemblant à celui des années 60 (ce qui ne serait pas forcément catastrophique, mais c’est une autre question).

Le problème de la MQ est qu’elle est contre-intuitive. Par conséquent, elle n’est pas utilisable. Autant repartir sur des bases plus classiques.
Des phénomènes contre-intuitifs, il y en a des tas. A commencer par la mécanique classique... Les gens n’étant pas des référentiels galiléens, ils ont mis plus de 1000 ans d’Aristote à Galilée pour comprendre les lois du mouvement. C’est contre intuitif.
Sans parler des phénomènes de précession et couple induit par des corps en rotation... complètement contre-intuitif.

Le problème, c’est justement que la mécanique classique n’est pas capable de traiter les problèmes quantiques. C’est pour ça qu’on a inventer la physique quantique...


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