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francis francis 10 mars 2013 05:57

duke 77

La persistance de la conscience sans activité cérébrale se confirme depuis que Pamela Reynolds à vécue une expérience de mort imminente alors que l’activité de son cerveau était non seulement surveillée mais en plus nulle à coup sûr puisque son corps a été vidé de son sang pour les besoins de son intervention chirurgical

J’ai été frappé par votre témoignage car, étant hospitalier depuis de nombreuses années, je peux affirmer qu’il n’existe aucune intervention chirurgicale ou l’on vide totalement de son sang quelqu’un, sauf a, immédiatement et goutte par goutte le remplacer. Sinon c’est la mort certaine

C’est le cas pour l’exsanguino-transfusion, mais c’est aussi le cas dans certaines interventions cardiaque. Ce serait d’ailleurs un non sens total que de laisser un corps totalement vide de son sang et c’est bien ce qui est arrivé à Pamela. Voici le compte rendu

le neurochirurgien Robert F. Spetzler (en) a utilisé la technique nommée « arrêt cardiaque hypothermique » (Deep hypothermic circulatory arrest (en)) dont il a l’expertise qui consiste à abaisser la température corporelle à 15,5 °C et à mettre en place une circulation sanguine extracorporelle. Ceci permet d’enlever l’anévrisme sans perte de sang excessives aussi bien que de protéger les tissus cérébraux adjacents de dommages éventuels.

Autrement dit il a fait ce que nous faisons de moins en moins dans les hôpitaux, mais qui fut très en vogue dans les années 1970 remplacer au fur et à mesure et goutte pour goutte un sang par un autre en utilisant une pompe externe pour remplacer les battements cardiaque, cela s’appelle une circulation extra corporelle.

Autre chose :
Lorsque j’endors mes patients, je peux mesurer leurs ondes cérébrales, leur EEG comme on dit à l’aide d’une électrode placée sur le front et qui comprends 3 capteurs. Si je « pousse » trop l’anesthésie, l’EEG devient petit-à-petit plat et si je vais encore plus loin, à l’aide des drogues injectées, je peux obtenir un EEG complètement plat. C’est formellement déconseillé, je le signale au passage car tout cela pourrait avoir des répercutions plusieurs années après, mais la, les publications sont à prendre avec des pincettes.
Cela ne veut absolument pas dire que, pour autant, le patient soit mort ! Puisque dès que j’arrête les injections, les ondes cérébrales réapparaissent. On stop momentanément les transferts éléctriques entre neurones et on obtient alors un EEG plat.

Un dernier point :
Dans une intervention chirurgicale on utilise des drogues :
Revoyons celles de 1991 :
- Le thiopental est un barbiturique d’action brève utilisé pour induire l’anesthésie avant l’injection d’autres produits anesthésiques en France et dans beaucoup de pays aux systèmes de santé modernisés, même s’il est peu à peu remplacé par le propofol.
Notez que ce produit a une action particulière. Bien dosé, il fut utilisé durant différentes guerre pour faire parler des patients car il vous déconnecte de vos défenses. Ce n’est pas pour autant que l’on peut dire que les paroles dudit patient sont la vérité ceci dit en passant.

À dose modérée, ces médicaments entraînent un effet très proche de celui produit par l’intoxication alcoolique (ivresse). Les symptômes principaux sont une perte de la coordination motrice, un discours incohérent, des troubles du jugement. Ces effets ont parfois été recherchés dans une optique récréative, sédative ou pour les suicides.

Le Fentanyl :
Comme tous les opiacés, le Fentanyl est parfois utilisé comme drogue récréative. Il provoque les effets secondaires typiques des opiacés (euphorie, analgésie, bien-être, somnolence...), ainsi qu’une forte dépendance physique et psychologique. En Asie, le Fentanyl est souvent vendu comme héroïne car coûtant moins cher. Le Fentanyl est 40 fois plus fort que l’héroïne. Certains toxicomanes sont morts d’une overdose de Fentanyl après avoir pris une dose trop forte en pensant qu’il s’agissait d’héroïne.

J’exclue les autres produits, curares etc qui eux n’interviennent pas directement sur le cerveau.

Avec toutes ces explications je ne vois pas comment Pamela n’a pas pu être une victime collatérale des drogues utilisées à l’époque. Son témoignage de vie après la mort ou de vie après la vie comme vous voudrez s’en trouve diablement remis en question.



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