C.Barratier.
Il est est de même pour toutes les langues anciennes, le breton occupant à ce niveau une place de choix, bien plus ancien que le français, langue non latine s’apparentant sans doute à l’ancien gaulois, qui a disparu hors notre région, bien peu latinisé, et dont l’immigration galloise au sixième siècle a relativisé le socle linguistique commun.
Le français est la langue usuelle, mais les mots d’amour et d’émotion qu’utilisent les anciens sont les mots et les expressions bretonnes.
Expérience que chacun des locuteurs d’une langue minoritaire peut observer.
La vieille langue est la mère matrice dans laquelle chacun se replonge avec ravissement, pour exprimer ce qui est de l’ordre de l’évanescence.