Si, Loatse, jusqu’à ce jour Jésus a échoué dans sa volonté de détruire la croyance juive et chrétienne en une
prétendue « bonne violence » prétendument "voulue par Dieu pour de
bonnes raisons".
Le
vrai problème est que les Eglises qui se disent chrétiennes ne demandent pas
seulement à leurs adeptes "une soumission volontaire, aimante,
pacifiée". Elles leur demandent aussi de continuer à croire dans la prétendue juste violence de Dieu qui l’aurait
amené, à l’époque de l’Ancien Testament, à commander un très explicite génocide
au moins.
Pour
que l’humanité puisse « ne pas désespérer de l’Eglise » il faut qu’elle
rejette sans ambiguïté cette horreur qu’elle persiste, au contraire, à vouloir pérenniser.
Ce
n’est pas une question de temps, comme vous le dites, c’est une question de
lucidité, d’honnêteté et, surtout, d’humilité.
On dit que le nouveau pape a des qualités
d’humilité, qu’il est « le pape des pauvres ». Les catholiques doivent
donc lui demander, sans faiblesse, de réformer fermement son Eglise en rejetant
le caractère sacralisé de sa croyance dans la prétendue "bonne violence de
Dieu".