Au plan national, il a fallu attendre la campagne électorale de 2002 pour que les Français ne soient plus traités de malades imaginaires à propos de l’insécurité. La prise de conscience est donc récente, lente et pas toujours très aboutie. De nombreux quartiers pourrissent sous nos yeux alors même que nous avons le sentiment qu’ils pourraient encore être gardés sous contrôle. Si les discours ont véritablement changé, nous sommes toujours en attente de changements concrets...