Bonjour BARRATIER
Votre commentaire m’a
conduit à relire l’article car j’avais cru comprendre que vous reprochiez à l’auteur d’être partisan de l’obligation de manger du cochon. Je vous comprends mieux
l’un et l’autre après cette seconde lecture. Mais celle-ci m’a fait apparaître
aussi un désaccord personnel à propos des "fondements constitutionnels et
juridiques de la laïcité" (et avec Jean Baubérot).
On réfléchit trop peu
à ce qui est ainsi exprimé : "chacun reste libre de pratiquer la religion
qu’il ou elle désire". Dans l’islam, la violence pour la conquête du monde
et la soumission de tous les peuples au Dieu Allah est « une pratique »
à laquelle appelle le prophète, à côté d’autres pratiques tout aussi valables
comme d’amener le mécréant, ou celui qui croit au sein d’une autre religion, à
la conversion par la persuation sans contrainte.
En France, sauf
exception comme dans le cas de la pratique de Mohamed Mehra, c’est sous une
forme intermédiaire que l’islam « pratique » ce qui, selon moi, est
incompatible avec la laïcité républicaine actuelle (et non pas « plus forte » ou « de combat »).
Il exige des privilèges comme un menu particulier dans les cantines des écoles,
un abattage particulier des animaux dans les abattoirs du pays, ou des circuits
particuliers amenant de la viande produite ailleurs hors respect des règles
communes dans le domaine etc…
Il me semble qu’il y a
plus que du mépris de la laïcité actuelle quand les gouvernants cèdent et accordent ces privilèges. Par
démagogie électoraliste la « Gauche » a encore, sur ce point précis, aggravé
la dérive sarkozienne en la matière (et ce fut pour elle, dans l’immédiat, très
payant). La pluspart des journalistes des « grands » médias, des sociologues
et autres chercheurs spécialisés sont enfermés dans le même aveuglement convenu,
voire très actifs propagateurs de la scandaleuse assimilation systématique de
l’islamophobie à du racisme et de la xénophobie.