Bonjour, Taverne.
Tu écris « Un placement coûte cher dans la mesure où une fois placé, il est rare qu’un retour en famille soit possible et l’on doit s’attendre à des dépenses accrues sur un long terme (jusqu’à la majorité de l’enfant). » Oui, un placement de longue durée coûte cher, mais il est faux d’écrire qu’un retour en famille est rare.
Tu mentionne d’autre part des « un droit aux allocations pour assurer l’éducation décente de ses enfants. » Or, l’on parle ici précisément d’enfants qui ont été retirés, souvent pour des motifs graves, parfois pour des raisons sordides, à leurs parents biologiques. Des parents qui n’ont de facto plus en charge l’éducation des enfants, et qui, tout au plus, organisent un goûter de temps à autre (parfois sous la pression des travailleurs sociaux), ce qui constitue le cas le plus fréquent.. Et c’est bien là que se situe le fond du problème.