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(---.---.155.248) 18 septembre 2006 11:46

C’est Yves.

J’apprécie cet article, mais à mon avis le problème de l’interaction entre le peuple et ses politiques n’est pas suffisament approfondi par rapport à son importance réelle.

Nous avons les politiques que nous méritons, et ils nous assènent les lois qu’à travers nos critiques nous leurs réclamons. Qu’un particulier ne puisse protéger ses plate-bandes avec du purin d’orties et nous crions au scandale (c’est vrai que c’est un peu débile). Qu’un autre empoissonne les fraises de son voisin avec dieu sait quelle mixture et nous en accusons le gouvernement.

Pour reprendre l’exemple initial de votre article, si la vente des huîtres est interdite, nous plaignons les ostreiculteurs. Si un enfant décède à cause d’une huître pourrie le gourvernement en place perds trois points dans les sondages et promet des mesures. Et ce sont ces mesures que nous critiquons car elles nous pourissent la vie, mais il falait y penser avant. Car il ne faut pas réver, le texte de loi correspondant, cité dans la discussion sur le purin d’orties, trouve surement son origine dans un empoisonnement quelconque. Et il aurait mieux trouvé sa solution dans un peu plus de bon sens. De même que le bon sens aurait pû faire penser à ne pas nourrir les vaches avec du mouton et nous éviter ainsi les suites que l’on sait.

Nous avons une exigence de risque zéro qui est incompatible avec notre tranquillité au quotidien. Et comme le risque zéro n’existe pas, il est peut-être temps de se rendre compte qu’à trop en réver nous allons rendre notre monde impossible.

Yves.


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