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Jason Jason 6 avril 2013 18:27


« à pointer comme maladie suprême la fascination de l’instant, ce qui est une manière élégante de parler de cupidité. » je suis d’accord avec ce que l’auteur appelle la fascination de l’instant. C’est ce qui fait tourner les centres de profits et crée une hypertrophie de création de capital.

Il existe deux concepts fondamentaux et aux implications considérables qui touchent à l’économie : celui du temps et de l’espace. Le temps, càd. la vitesse des transactions et de l’information qui accompagnent les décisions, ce qui accroit sans fin le volume de capital hors de l’économie réelle. Et l’espace, que le capital ne connaît pas, opposé à la sédentarité (peu variable , il est vrai) du travail et de l’espace productif hors services. Ajoutons à cela l’espace administratif des pays et leurs territoires.

En ce qui concerne le temps, le temps des gouvernements, des régulations et des innombrables discussions qui les accompagnent, ce temps, ou tempo ou rhytme n’est pas du tout le même pour le capital aujourd’hui que pour les administrations chargées de l’orienter.

Si personne ne s’attache à ces deux concepts dans les cas présents, rien ne changera, sinon avec des usines à gaz de plus en plus pesantes et lacunaires. On cherchera sans fin une sorte de quadrature du cercle propice aux trouvailles des gourous de tous poils.

On fait fausse route en brandissant les arguments moraux alors qu’il s’agit de techniques et de grandeurs parfaitement mesurables. La morale est toujours un bon argument pour dissimuler dans des discours spécieux des phénomènes souvent très simples et fondamentaux. Le capital est amoral, par définition. Autant demander à une pierre de pleurer.

Plutôt que de morale il faudrait parler de la notion de motivation, de l’intérêt à agir, et aussi des hochets (honneurs, décorations, citations, parades) qui sont les parures de la vanité. Vanité, ressort de la société hiérarchisée.

Votre analyse est intéressante mais pointe vers un sentiment (la morale) qui est étranger à l’économie d’aujourd’hui. D’où la multitude des recettes proposées.

Finissons sur un jeu de mots (maux). La croissance ne doit pas seulement se trouver dans les chiffres, mais dans la tête des dirigeants. Il serait temp qu’ils grandissent.


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