Je ne peux pas m’empêcher de voir un portrait de Ségolène sans penser aux articles du très regretté Philippe Muray sur le sourire de Ségolène. Le sourire du camp du juste, le sourire de « l’empire du bien ». C’est une guillotine que cette bouche. L’incorruptible s’est fait femme. Une fois élue, la production de morale sera continuelle, venant justifier toujours davantage des fiertés individuelles dans leur niaiserie humaniste. Seront exclus, tous ceux qui parleront de la réalité et auront le souvenir de la vérité. Demain, on arrête de rire. On n’a pas le droit de se moquer du bien...