Assez
partagé sur ce papier que j’ai lu en entier. Quoique la lisibilité
gagnerait peut être, même sûrement quelques étages en espaçant
ces paragraphes trapus.
Mélenchon
ne me regarde pas, pas plus que Le Pen, Besancenot ou autre
épouvantail à moineaux. Tous ces ’’ révolutionnaires des urnes’’, qui se contentent d’organiser
des manifs autorisées de telle à telle heure.
Avant
d’appeler à voter pour les Maîtres.
Kermesses
où effectivement la convivialité, l’émulation, voire le suivisme
et encore la transformation de la foule en rats, veaux, moutons,
cochons, pigeons, vers, scolopendres, et ’’que sais je’’ de la vie
militante ; petits livres jaunes et plats vociférés au micro nous
séduisent au printemps. Vous plutôt .
Énergie
vulgarisée.
Les
rats sont très intelligents, quoique laids et répugnants avec leur vilaine queue qui traîne par terre. Et puis, qu’importe
l’animal métaphorisé et sa réputation parfois justifiée,
puisque l’essence de la foule est immonde. Dans ce rassemblement naïf
de naïfs, tout entretient l’illusion qu’on est les plus forts,
qu’on va tout casser, tout détruire.
Parce
qu’on le veau bien.
Le
soir, on est bien content, on se voit à la télé, puis on saute sur
la météo, le feuilleton, le ballon. On oublie tout. Et la nuit
suivante, quelque loi scélérate votée en cachette passera comme
une lettre à la poste.
Et
dans quelques mois, on recommencera comme des rats, des cloportes,
des cafards. D’ailleurs les mainstrimeurs du vingt heures annoncent
déjà la date précise de la prochaine manif. Tout espoir n’est pas
perdu les gars, vous pourrez revenir dans 1 ou 2 mois, y aura des
merguez.
Des
chiens, des tarentules, des limules, des dindons, des cons, des
tromblons, des sourds, des aveugles, des muets, des non entendants,
des non voyants, des qui parlent pas, et même des techniciens
balayeurs de surfaces pavées.
Cette
fois ci sera la bonne. Avant la prochaine. On les aura !
Nous
vaincrons !
Quoi ?
Qui ? On s’en fout, vive le son du canon !
Ferveur
et croyance nous emportent dans un doux roulis, un berceau idéal,
quand même si proche du mur que parfois, sonnés par la prestance
ébouriffante de ladres aux idées repues et criards, nous perdons le
sens des réalités.
Tribuns
frelatés aux ordres des mêmes que les autres pantins d’apparence
plus proche de la réalité parfaitement servile qui est celle du
lambda politoc. Finalement plus authentique que tous ces faux
impertinents à la morgue étincelante. Beurk.
Glauque
époque.