Merci pour ces précisions, mais je crois qu’on s’approche d’un autre sujet, proche mais autre.
En
tentant d’explorer ce sujet de l’ESPT comme vous dite, des états de
stress post traumatique, on est systématiquement en prise avec le cas le
plus courant : les abus sexuels. La deuxième partie de votre réponse qui me donne raison
l’englobe, dans une considération plus globale, hors j’aurais voulu
rester dans ce cas très particulier des effets a long terme du sujet dont il est question : la douleurs non prise en considération des plus petits.
Donc je préfère la première partie de votre réponse, qui ne parle pourtant bien que de précurseurs, c’est a dire certains soignant dans certains services les plus en pointe. On en est comme en 1987 pour le premier sujet, a l’exploration scientifique, et si ces précurseurs se battent pour "justement, faire en sorte que ce problème soit pris en
considération« c’est bien par ce que ce n’est pas encore le cas, que ce n’est pas encore pris en considération.
Le premier problème est d’accepter de voir en face ce que la société a pu accepter, a pu ne pas voir. En cela on peut effectivement relier a tous les autres stress post traumatique, de guerre, d’abus sexuels, etc, ou il y a toujours en face un » c’est rien« un »il faut bien« un » on avait pas le choix" qui est tellement boulonné dans les certitude collectives que toute remise en cause en deviens un agression, un attitude anti-sociale.
Puis-je me permettre de vous répondre que vous ne pouvez pas imaginer fort bien ce que je doit éprouver ? Puis-je vous répondre que soit vous savez soit vous n’en avez pas la moindre idée ? Il ne faut pas casser les illusions d’empathie dans les rapports sociaux, il faut faire comme si le ressentis projeté sur l’autre était celui de l’autre, que le ressentis de l’autre projeté sur soit était le sien.
Merci de m’avoir permis de présenter aussi ce principale obstacle à l’évolution des choses dans ce domaine. La reconnaissance de ce fléau, c’est aussi, et d’abord, la reconnaissance de l’existence de vécu qui ne sont plus émotionnellement partageable.
[ Entre nous, pour rejoindre notre dernier sujet de conversation : Vous savez maintenant de quelle façon je suis immunisé contre la perversion narcissique, votre sujet de prédilection ici. L’inversion des rôle n’est juste pas fonctionnelle, car le trauma du pervers, la séparation mal digéré d’avec la mère et la recherche de fusionalité par la confusion émotionnelle ne peut pas avoir de prise sur quelqu’un qui a été traumatisé encore plus précocement, et qui digéré la séparation, en s’auto maternant, à la méthode autiste, et qui peut se passer de l’autre, qui sait au plus profond se son histoire a quel point l’autre est autre, et ne peut savoir pour lui. ]
Très bonne journée a vous.