Merci de votre article Jack. Il est vrai que Cendrars a bousculé bien des choses mais j’avoue être sensible à cette poésie en prose, un peu bancale, rapide, essoufflée, qui court comme le transsibérien. C’est particulièrement ce poème que j’aime avec la petite Jehanne de France et ce côté enfant malheureux, ce petit nomade du coeur que le poète restait malgré son aspect baroudeur. Il y avait un décalage entre son physique et son âme d’enfant. Touchant souvent, agaçant quelquefois, mais plein d’une vitalité et d’un goût prononcé pour la vie.