D’accord, mais votre analyse dénonce uniquement le rôle des « superstructures » (ou une part de celles-ci) dans cette société d’inspiration « orwellienne ».
A vous suivre, on aurait de manière binaire les méchants bourreaux d’en haut et les gentilles victimes d’en bas.
Or, ce système pour qu’il se maintienne nécessite également l’existence de toute une armée de petites ordures (passez-moi l’expression) qui trouvent « naturellement » leur place dans différents domaines de la société : médias (journalistes qui dressent des listes de personæ non gratæ), monde du travail (le collègue délateur, le pervers manipulateur...ça marche également au féminin), l’école (l’élève et ses parents qui dénoncent le prof qui ne leur revient pas...alors qu’il a les « mains attachées » dans le dos), le « citoyen justicier » qui dénonce son voisin à la CAF, aux « impôts », ou encore « l’ami facebook » outré par tel ou tel profil ou bien une partie du monde universitaire et ses barons locaux qui n’acceptent que les « maîtresses » et les « porte-valises », les compatibles idéologiquement, etc.
Avec tout cela, plus besoin de « police politique ».
Ringardisées la securitate ou la stasi...