Voici un article que je classe dans les plus objectifs et complets qui soient sur la question :
’’L’idée d’un « revenu garanti » est défendue depuis les
années 30, et plus encore depuis la fin des années 70, par des groupes
et des personnalités très disparates quant à leur motivations politiques
et au contenu qu’ils donnent à cette notion, que l’on retrouvera
d’ailleurs sous des appellations variées.
Au fil des vingt dernières années, des groupes militants
ont donné à l’idée de revenu garanti le statut de revendication, et
favorisé une relative uniformisation des références historiques et
théoriques des partisans de son instauration.
Je commencerai par rappeler les sources historiques
revendiquées par les « garantistes », avant de proposer une analyse de
la nature et de la signification des justifications qu’ils donnent de
leur démarche.
L’accord se fait généralement Pour attribuer à l’anglais
Thomas Paine la première proposition explicite et détaillée d’une
allocation sans contrepartie d’activité.’’
La suite 4 pages, là : http://claudeguillon.internetdown.org/article.php3?id_article=53  ;
Je vous recommande en complément la lecture de cet autre article qui démolit l’argument des ’garantistes’, à savoir, la pseudo fin du travail :
La fin du travail, un mythe démobilisateur : ’’Le sociologue Robert Castel s’(y) élève contre ceux qui diagnostiquent la fin du travail et montre comment ce dernier constitue toujours le mode dominant d’insertion sociale. Selon lui, c’est dans le cadre d’un renouvellement de la société salariale que devrait se penser la lutte actuelle contre le chômage et la précarité. Nous publions les bonnes feuilles de sa contribution à un ouvrage collectif, « Le Monde du travail », sous la direction de Jacques Kergoat et Danièle Lienart aux éditions La Découverte (Paris).