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l'Ane Artiste l’Ane Artiste 28 juin 2013 22:34

Au risque de vous briser définitivement le moral voici ce que l’on peut trouver en-dessous d’un Tapie

Extrait de l’article de Laurence Dequay rédigé le 30 juin 2007

...Jouant de ses airs de jeune homme (Bernard Arnault) bien sous tous rapports, réservé voire timide, il roule Bernard Tapie dans la farine. Epaulé par son avocat, Jean-Louis Borloo - aujourd’hui ministre de l’Ecologie -, Tapie, repreneur de Manufrance, cherche à récupérer en direct l’une des pépites du groupe, le très rentable Chasseur français. Or, le droit commercial le lui interdit. Il en confie donc le portage à Arnault, qui acquiert le magazine pour 80 millions de francs, tout en s’engageant, selon Tapie, à le lui revendre. A l’échéance, les masques tombent. Arnault cède directement le mensuel à un tiers en s’octroyant l’intégralité de la plus-value. Un vrai bonneteau de pro !

Son premier milliard d’euros : merci, Fabius !

En 1984, le Premier ministre, Laurent Fabius, et son ministre de l’lndustrie traînent en effet un boulet : la Compagnie Boussac-Saint-Frères. De ce conglomérat l’Etat a repris les activités textiles, tout en laissant à ses propriétaires, les quatre frères Willot, les titres de véritables pépites : Dior, Peau douce, Le Bon Marché et Conforama. Boussac ne survit que sous perfusion d’argent public. Les socialistes cherchent désespérément un repreneur. Fort de leurs entrées politiques, le maître tailleur des armées, l’industriel Maurice Bidermann, l’éclectique Pierre Berger (Saint Laurent) et l’inévitable Tapie sont sur les rangs. Toutefois, trop confiants dans leurs appuis parisiens, ces trois prétendants ne prennent pas le temps d’aller courtiser les Willot, aux abois et menacés de liquidation L’Ange exterminateur, d’Airy Routier, Albin Michel, 2003. . L’outsider Bernard Arnault joue la solidarité nordiste et s’accroche à leurs basques. Il leur propose même un montage inédit : le prêt provisoire de leurs titres, qui leur permet de tirer parti du rétablissement espéré de Boussac. Pour financer cette aventure, le promoteur dispose d’à peine 40 millions de francs (6,1 millions d’euros) tirés de la revente des activités industrielles de la société familiale. Qu’importe, le Crédit lyonnais bat monnaie et lui avance 50 millions ; à ses côtés la banque Lazard, les groupes pétroliers Elf et Total et une mystérieuse société libanaise à capitaux syriens apportent 250 millions de francs.

http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article1506

Vous voyez ! C’est un grand naïf ce Nanard, un petit joueur, un gagne petit. Et s’il a été un Modèle il a été vite supplanté !

En tout cas si la Justice veut faire le ménage, il faudra qu’elle soit plus expéditive. Comme en 1789 ?

Non on va pas ressortir la guillotine tout de même ? C’est Mitterrand qui l’a aboli !

Quoique en y réfléchissant bien, ça pourrait être une alternative au chômage.

J’imagine bien Pôle Emploi recrutant des bourreaux.


Bien à vous

p.s : il est possible de voir la série noir au Crédit Lyonnais en streaming mais d’après mon logiciel de protection c’est très risqué pour mon ordi.


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