Au risque de vous briser
définitivement le moral voici ce que l’on peut trouver en-dessous
d’un Tapie
Extrait de l’article de
Laurence Dequay rédigé le 30 juin 2007
...Jouant de ses airs de jeune homme
(Bernard Arnault) bien sous tous rapports, réservé voire timide, il
roule Bernard Tapie dans la farine. Epaulé par son
avocat, Jean-Louis Borloo - aujourd’hui ministre
de l’Ecologie -, Tapie, repreneur de
Manufrance, cherche à récupérer en direct l’une des pépites du
groupe, le très rentable Chasseur français. Or, le droit commercial
le lui interdit. Il en confie donc le portage à Arnault, qui
acquiert le magazine pour 80 millions de francs, tout en s’engageant,
selon Tapie, à le lui revendre. A l’échéance, les masques
tombent. Arnault cède directement le mensuel à un tiers en
s’octroyant l’intégralité de la plus-value. Un vrai bonneteau
de pro !
Son premier milliard d’euros : merci, Fabius !
En 1984, le Premier ministre, Laurent Fabius, et
son ministre de l’lndustrie traînent en effet un boulet : la
Compagnie Boussac-Saint-Frères. De ce conglomérat l’Etat a repris
les activités textiles, tout en laissant à ses propriétaires, les
quatre frères Willot, les titres de véritables pépites :
Dior, Peau douce, Le Bon Marché et Conforama. Boussac ne survit que
sous perfusion d’argent public. Les socialistes cherchent
désespérément un repreneur. Fort de leurs entrées politiques, le
maître tailleur des armées, l’industriel Maurice
Bidermann, l’éclectique Pierre Berger
(Saint Laurent) et l’inévitable Tapie sont sur les rangs.
Toutefois, trop confiants dans leurs appuis parisiens, ces trois
prétendants ne prennent pas le temps d’aller courtiser les Willot,
aux abois et menacés de liquidation L’Ange exterminateur, d’Airy
Routier, Albin Michel, 2003. . L’outsider Bernard Arnault joue la
solidarité nordiste et s’accroche à leurs basques. Il leur
propose même un montage inédit : le prêt provisoire de leurs
titres, qui leur permet de tirer parti du rétablissement espéré de
Boussac. Pour financer cette aventure, le promoteur dispose d’à
peine 40 millions de francs (6,1 millions d’euros) tirés de la
revente des activités industrielles de la société familiale.
Qu’importe, le Crédit lyonnais bat monnaie et lui
avance 50 millions ; à ses côtés la banque Lazard, les
groupes pétroliers Elf et Total et une mystérieuse société
libanaise à capitaux syriens apportent 250 millions de francs.
http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article1506
Vous voyez ! C’est un grand naïf ce
Nanard, un petit joueur, un gagne petit. Et s’il a été un Modèle
il a été vite supplanté !
En tout cas si la Justice veut faire le
ménage, il faudra qu’elle soit plus expéditive. Comme en 1789 ?
Non on va pas ressortir la guillotine
tout de même ? C’est Mitterrand qui l’a aboli !
Quoique en y réfléchissant bien, ça
pourrait être une alternative au chômage.
J’imagine bien Pôle
Emploi recrutant des bourreaux.
Bien à vous
p.s : il est possible de voir la série noir au Crédit Lyonnais en streaming mais d’après mon logiciel de protection c’est très risqué pour mon ordi.