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En réponse à :


Frédéric Mahé Frédéric Mahé 26 septembre 2006 15:32

(Suite, excusez, erreur de manip’) :

D’ailleurs la notion d’espèce et de race est plus fragile qu’on ne le croit. On les constate, on les décrit, mais le critère d’interfécondité est souvent impossible à prouver : allez démontrer qu’un phoque et une girafe appartiennent à deux espèces avec ce seul moyen de contrôle, vous n’êtes pas sortis de l’auberge. Depuis l’essor de la génétique, on utilise une notion un peu complexe : la distance génétique, en gros la quantité de différences relevées sur un ADN par rapport à un autre. Ces différences sont corrélées au nombre de variations apparues au cours des siècles dans l’ADN originel, et il faut des calculs de probabilité assez compliqués pour la déterminer.

En fait, une espèce est différente d’une autre si le biologiste qui la détermine la distingue de celle-ci. Après, on examine la variation génétique. Dans le cas de Néandertal, on travaille sur des bribes d’ADN (peut-être 1 ou 2 morceaux d’un puzzle de 100 pièces), qu’on comparé à notre ADN. On ne peut que tirer des conclusions probabilistes (« il ya très peu de chances que... », ou « il est très probable que... »). On est loin de la certitude.

Honnêtement, on l’aurait appelé dès le début « Homo sapiens d’Europe », le débat actuel serait très différent. Physiquement d’ailleurs, il y a moins de différence entre lui et un Français « de souche » moyen qu’entre ce même Français et un Bushman un peu maladif ou un Eskimo docu (pardon, un Inuit).


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