Haendel (ou « Händel ») était une pointure mais finalement a peu contribué à l’évolution de l’opéra contrairement à Purcell dont, dans cette perspective, le titre de gloire principal est le duo Dido and Aeneas. Pour ce qui est de l’inventaire du passé, il faut rester prudent en raison de révélations tardives : par exemple on vient de redécouvrir Casella et j’invite ceux qui aiment Bruckner et Mahler (dont les œuvres commencent à être un tantinet rabâchées à l’exception des premières symphonies de Bruckner) à écouter en particulier ses symphonies dont les deux premières ont été admirablement enregistrées chez Naxos pour un prix dérisoire.