Ce qui me gène dans cet article est l’impression de voir d’un côté les « partis responsables qui gouvernent par alternance » et de l’autre côté les « candidats portés par la crainte des électeurs ».
Aurais-je lu trop rapidement ?
Moi, je vois des citoyens de plus en plus lucides, et je pense que cette lucidité est due à une meilleure instruction (merci l’école) et à une meilleure information (merci les médias malgré vos défauts).
Je vois une classe politique qui a deux caractéristiques : une seule idéologie (le libéralisme) et un symptome d’accro (ceux qui ont gouté à la drogue du pouvoir n’arrivent pas à se sevrer).
Les citoyens qui s’abstiennent refusent d’arbritrer entre « bonnet blanc » et « blanc bonnet ».
Les citoyens qui votent aux extrèmes n’ont pas l’illusion de faire changer le monde. Ce sont comme des noyés qui s’agitent en tous sens au lieu de nager.
Et la réalité dans tout ça ?
Le chômage a-t-il évolué en une génération ?
La sécurité de l’emploi a-t-elle diminué avec les privatisations, alors qu’à l’époque des grandes entreprises nationnalisées les salariés avaient un statut proche des fonctionnaires ?
Qu’en est-il du nombre de sans-abri, d’employés « précaires », de durée avant d’obtenir un travail ?
Les craintes sont-elles justifiées ?