Depuis la Restauration, la ligne de clivage était entre les monarchistes et les républicains. En France, la IIIe République a été le théatre de l’affrontement entre droite monarchiste et Radicaux républicains.
A la fin de la IIIe république, 70 ans plus tard, le radicalisme, dégénéré était devenu minuscule, et la gauche était reprise par les socialismes, tout comme le monarchisme qui avait fait place à une droite affairiste.
Ce clivage est entrain de mourir et autant le PS, autant l’UMP agonise. Aujourd’hui la ligne de clivage est mondialistes VS étatistes (et non pas souverainistes). Ce qui nous fait un UMPS-centre-verts mondialistes, européeistes, quasi libertariens(mais de moins en moins libertaires) qui voudraient s’affranchir définitivement du peuple pour décider entre « gens éclairés » et tous ceux qui exigent un respect de la SOUVERAINETE populaire.
C’est d’ailleurs le point commun entre FG, DLR, FN : la souveraineté populaire.
A ce jour, il est prouvé que cette souveraineté ne passera pas par le machin européen détourné aux seuls intérêts du capital mondialisé. Retour donc sur l’état-nation seule garantie de respect.
Problème : dans ce clivage, qui est progressiste, qui est réactionnaire ?
Franchement, très franchement, je n’ai pas la réponse. Chaque partie se voyant comme progressiste et dénonçant l’autre comme réactionnaire.