Dans les profondeurs sombres de la roche, en ses flancs
Entre deux crêtes aiguës émergeant de l’abîme
Céruse colorée par la nuit qui s’étend
L’écume a abordé aux rivages intimes.
D’une infinie douceur, elle apaise et console
Caresse infiniment le roc prêtant le dos
Elle se veut son amante et le soir elle cajole
L’ennemi de toujours vivant aux bords des flots.
Mais soudain déchirants, illusion vespérale
Un cri, ou plutôt non, un accord dissonant
Que sais je, un borborygme, une plainte ou un râle
Vient gâcher ces murmures et troubler le moment.
Et je tendais l’oreille à cet odieux chantage
A cette voix vulgaire osant se faire entendre
Sans respect de l’Amour effleurant le rivage
Ébauche d’un langage que la laideur engendre
Ta Kathy t’a quitté, tsoin tsoin,
Elle est pas gentiiiiiiiiiiiille
Avec sa glace au chocolat et vaniiiiiiiiiiiiiiille.
C’est bo, bo, c’est bo, Bobyyyyyyyyyyyyyyy.