Les Pirahãs peuvent facilement rentrer dans le cadre girardien : leur
culture est orientée dans ce que Girard appelle l’anti-fête (comme le
ramadan, le carême), ou l’ascèse, en diminuant les objets qui peuvent
susciter la convoitise (La Violence et le Sacré). Par exemple, « Ils sont souvent affamés, non pas par manque de nourriture, mais par envie de s’endurcir (tigisái). » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Piraha).
Quant aux découvertes archéologiques, j’ai plusieurs fois remarqué que,
freinés par le tabou de la violence humaine, les chercheurs admettaient de plus en plus qu’ils
faisaient des constatations de morts violentes, de crânes fracassées par des outils.