Bonjour, Jack.
« La mémoire sélectionne et nous restitue le meilleur ». En l’occurrence, ce processus humain qui s’apparente à la résilience post-traumatique est très bien fait car il permet à chacun de poursuivre son petit bonhomme de chemin sans avoir le cerveau (trop) encombré de regrets et de scrupules relativement aux actes accomplis ou subis.
Qui peut savoir si, de Hollande, l’histoire retiendra plutôt le nom du fromage ou celui de ce président si décevant ? Le quinquennat est encore long, et l’homme peut avoir de la chance. Dès lors, qui peut savoir ce qui se passerait, eu égard précisément à cette mémoire sélective des Français ?
« Les guinguettes et les bonheurs simples » n’ont pas disparu partout, mais se sont faits rares. La faute à l’évolution galopante des techniques et des faux-besoins qui leur sont liés ; la faute aussi à la généralisation d’un confort qui, insidieusement, à blasé nos compatriotes et les rendus toujours plus impatients, toujours plus exigeants.