J’ai trouvé l’article bien fait et fondamentalement bien orienté.
Oui, le coaching est bien dans cette logique de l’empowerment individuel qui vise à augmenter la productivité, l’efficacité, la fonctionnalité de l’individu et tout cela est au service d’un machinerie capitaliste et libérale qu’on pourrait dire infernale.
Maintenant, le risque est grand de verser dans l’excès qui consisterait à rejeter un outil sous prétexte que le grand méchant loup l’aurait fait sien.
Il me semble que ce risque n’a pas été complètement évité.
Le coaching, en l’essence, c’est quoi si ce n’est une pratique éducative, de formation dans un rapport duel comme il y en a eu tant par le passé (tuteur, précepteur, gourou, etc.) ?
La question est seulement de savoir à quoi on est formé ou dé-formé et comment on l’est.
C’est clair qu’avec l’apparence d’une grande liberté de choix (on peut coacher sur tout et n’importe quoi) on risque quand même de se retrouver gentiment « formaté ».