Cher Mourey,
Votre analyse a ceci d’intéressant selon moi, qu’elle sait dégager des éléments de la syntaxe de Vinci, dont il n’avait pas forcément conscience lui-même. Un peu comme un Freud sut lire l’expression de rêves et de fantasmes de Vinci dans ses tableaux.
D’une part, il y a une parenté dans chaque figure peinte ou dessinée par Vinci, qu’il a lui-même théorisée et disant que toute oeuvre est un autoportrait. Donc, les liens sont permanents entre éléments picturaux. Et ils peuvent prêter à confusion autant qu’à des rapprochements et des solutions habiles et vraiment subtils qui savent toucher des vérités secrètes.
Et toutes les allusions que vous y voyez elles existent vraiment. Car chaque oeuvre est influencée par la leçon d’oeuvres précédentes. Et des archétypes voyagent ainsi d’oeuvre en oeuvre. C’est clair que tout n’a pas été dit sur Vinci, on commence seulement !
Vous avez l’oeil et vous ne manquez pas de référents pour combler des trous dans ce jeu passionnant de recherche qui peut mener à des découvertes inouïes, si seulement on savait de débarrasser de trop de préjugés acquis par l’inertie et souvent, malheureusement, par le savoir fixé et fermé à une époque donnée déjà révolue et dépassée.
Bonne journée
Demian West