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En réponse à :


Constant danslayreur 13 octobre 2013 20:08

OK Onecinikiou va pour l’échange, si vous êtres capable de me répondre sur une question une seule et toute simple en plus.

L’extrait ci-après (accord sur le budget 2014-2020) oui déjà oui pourquoi vous l’ignoriez ?, provient de ce PDF-ci, la … réalité actuelle on va dire :
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/questions-d-europe/qe-266-fr.pdf
Un certain embarras français

Si tout se passe comme il est indiqué dans cette note, les deux Etats vainqueurs seront le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les deux pays avaient un objectif clair : le premier voulait garder le rabais et le second limiter le budget. Ils obtiendront gain de cause. La France aura été embarrassée par le manque de priorité simple. Au temps de l’ancienne majorité, la France visait deux objectifs : limiter le budget et garder la PAC « à l’euro près ». La nouvelle majorité a gardé ces deux anciens objectifs en leur adjoignant deux nouveaux : majorer les fonds structurels au bénéfice des régions françaises (les régions dites « intermédiaires ») et orienter le budget vers la relance.

En dépit de contorsions de présentation, il s’agit de priorités contradictoires. La France ne peut, tout à la fois, avoir autant pour la PAC, plus pour les régions et plus encore pour la compétitivité tout en limitant le budget européen.

Mais, dans cet éventail, les priorités n’ont pas le même poids. Il y a les priorités politiques, thématiques, officielles, et la priorité budgétaire et presque comptable, mais plus officieuse.
La France est le pays de l’Union dont la dégradation du solde net a été la plus rapide de l’Union : autour de -2 milliards € au début des années 2000, -6,4 milliards en 2011. Dès lors que la France ne pouvait renégocier le système de financement des rabais – une illusion bien naïve un temps caressée, la France craignait par-dessus tout une augmentation de sa contribution brute. Sans le dire trop ouvertement, la France est assez satisfaite de la tournure de la négociation budgétaire.

D’abord, la France n’a pas eu à « défendre la PAC » comme elle pouvait le craindre. Elle n’est plus seule contre tous, loin s’en faut. Ensuite, un budget contenu à 1,01% en CE, et encore moins en CP, lui donne la garantie que sa contribution au budget européen via son prélèvement sur recettes n’augmentera pas (19,6 milliards € en 2013). Elle a d’ores et déjà un des prélèvements par habitant les plus élevés d’Europe (300 € par habitant). Même si cela ne se dira guère, la priorité officieuse, budgétaire, l’a emporté sur les priorités officielles.
Voyons maintenant ce que vous proposez :

Dans le cadre de l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, il convient d’initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec.
Un ministère des Souverainetés coordonnera la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu.

Aux termes de ce processus, il faudra :

·  que la contribution nette de la France au budget européen soit nulle, afin de dégager des marges pour le soutien notamment de notre agriculture.

http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/politique-etrangere/europe/
Maintenant je remonte un peu plus haut

La France ne peut, tout à la fois, avoir autant pour la PAC, plus pour les régions et plus encore pour la compétitivité tout en limitant le budget européen.

… et en annonçant une réduction unilatérale de sa contribution de 6.4 milliards (2011 hein… )


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