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Fergus Fergus 25 octobre 2013 19:28

Bonjour, La râleuse.

Je n’ai pas vu cette émission télévisée, mais aussi réussie qu’elle ait pu être, elle ne pouvait de toute façon pas susciter les mêmes réactions que celles qui sont engendrées par la plongée au cœur d’un procès d’assises avec le statut de juré. C’est une expérience unique. Et souvent éprouvante. C’est pourquoi je comprends les réticences de nombreuses personnes, parfois jusque dans le prétoire lors du tirage au sort. Mais cela, l’avocat général et l’avocat de la défense, le ressentent facilement (sans voir besoin d’avoir recours à un « profileur » comme aux Etats-Unis) et ces personnes sont presque toujours récusées.

Cela dit, il m’est arrivé de ressentir à peu près les mêmes sensations que lorsque j’étais juré lors d’un très éprouvant procès à huis-clos pour viols où je n’étais qu’un spectateur impuissant. Ce procès, je l’ai évoqué dans Violée, humiliée... Détruite !

Vous écrivez « on ne peut s’empêcher de prendre fait et cause pour la victime ». Certes, mais il peut arriver également que l’on puisse éprouver de l’empathie avec un criminel, non pour ce qu’il a fait, mais parce qu’il peut lui aussi être une victime, d’une certaine manière. Cela, je l’ai évoqué dans un autre article, Justice : un coupable peut en cacher un autre, également inspiré d’une histoire vraie.

En écrivant « rester impartial pour éviter une erreur fatale », vous mettez le doigt sur le principal motif de stress de tous ceux qui s’apprêtent à être jurés. Par chance, dans l’écrasante majorité des procès criminels, il existe des preuves directes ou des témoignages irréfutables de la culpabilité du ou des accusé(e)s. Ouf !

Amicalement. 


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