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En réponse à :


ffi ffi 20 novembre 2013 14:29

Claude Simon :
C’est sûr qu’un champ ne se délocalise pas.
Mais si le cultiver ne nourrit pas son homme, personne ne le cultivera.
 
Or notre agriculture est hyper-productive.
Pourquoi nourrit-elle à peine l’agriculteur ?
Parce que, étant donné le taux de change considérable de notre monnaie à l’internationale, des agricultures beaucoup moins productives qu’ici vendent leurs produits à des prix largement inférieurs...
 
Conclusion : nos agriculteurs doivent intensifier leur productivité au maximum.
Conséquences : pollution des sols, élevages concentrationnaires, conditions de travail très dures pour les saisonniers (quand il ne faut pas en faire venir de pays à bas coûts de salaire).
 
Par exemple, près de chez moi, il y a des producteurs de melons.
Pour être concurrentiels, ils font venir des bulgares en les payant au salaire bulgare.
C’est moins cher. Ayant des contacts là-bas, ils commencent à envisagent d’aller produire du melon en Bulgarie. Si la situation continue d’empirer, l’entreprise peut finir par se résoudre à délocaliser là-bas sa production. Alors, les champs ici resteront en friche.
 
Donc, si en effet on ne peut pas délocaliser un champ, on peut très bien délocaliser une production agricole, c’est-à-dire changer de champ.


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