D’accord, le maïs NK603 n’est pas cultivé en Europe. D’accord, l’EFSA a commandé une étude sur les effets toxiques à long terme. En attendant, on continue de développer et vendre des ogm à travers le monde (brésil, inde, indonésie, afrique et bien sûr USA). Or, avec la globalisation des échanges commerciaux et l’évidente incapacité à contrôler la provenance de tous les ingrédients entrants dans la composition des aliments transformés, il se peut que des ogm se glissent dans notre boisson, dans notre viande, dans nos biscuits (d’où l’intérêt de consommer « bio », même si ce n’est pas forcément sain, au moins, on rajoute une couche de contrôle).
Ainsi, il me semble indispensable d’avoir une certitude avancée sur l’innocuité des OGM or, les études de toxicité qui ont été réalisées depuis 25 ans, ne le sont que sur de courtes périodes.
En réalité, le titre de mon article, volontairement provocateur, aurait pu être le suivant : Quand la science des OGM perd sa crédibilité...devons-nous continuer à avoir confiance ?