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Claude Courty Claudec 14 décembre 2013 19:07

Chômage, pauvreté, inégalités, pillage des ressources naturelles sont autant de maux contre lesquels les politiques économiques et sociales des États, comme des collectivités qui les composent, ne peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et les problèmes de surpopulation qu’elle génère inexorablement, au détriment d’une planète mutilée de toutes parts et par voie de conséquence, des espèces qui la peuplent.

Quels que soient les indicateurs et autres indices inventés ici ou là, au gré des idéologies dominantes, si la pauvreté augmente, si les inégalités se creusent, les raisons en sont avant tout l’augmentation considérable de la population et celle de la richesse globale que cette même population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette richesse étant une toute autre affaire.

Chaque jour, 220 à 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre, qui devrait atteindre 9 milliards vers 2050 et dépasser 11 milliards au début du prochain siècle. Par l’effet de la structure de la société et du sort qui les fait naître ainsi ; produits des taux de natalité les plus élevés, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base atrophiée d’une pyramide sociale dont le sommet s’élève par ailleurs inexorablement, accentuant chaque jour les écarts qui y règnent. La croissance démographique mondiale, en cherchant à répartir ses surcroîts de population miséreuse partout où cela peut contribuer à les résorber, accentue la pauvreté et les inégalités. Conséquences démographiques à l’origine de tous nos maux, mais sujet tabou que trop peu d’experts osent aborder.

Et ceux qui, dans de grands élans compassionnels inspirés aussi bien du marxisme que du christianisme et autres idéologies et religions, veulent imposer la dictature de la pauvreté, sont en réalité les promoteurs de celle-ci, au détriment premier de ceux qui en souffrent. Croyant ou prétendant lutter pour ces derniers, ne s’obstinent-ils pas à ignorer les méfaits du nombre et, dans une lutte des classes, dont les avatars prouvent dorénavant l’archaïsme, moins à partager les richesses du monde qu’à rejeter sommairement sur la seule collectivité, la responsabilité du destin des pauvres ?

Quel que soit le sort de chacun, il est d’abord dû à sa naissance, et vouloir l’ignorer ne fait que retourner la colère des plus déshérités contre eux-mêmes, les enfonçant toujours plus dans leur condition en perdant de vue qu’elle est avant tout héréditaire – les pauvres enfantent des pauvres – et que c’est par conséquent sur ce terrain, en luttant contre le surnombre, qu’il faut la combattre.

Pour approfondir cette réaction, voir  :

http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


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