Chômage, pauvreté, inégalités,
pillage des ressources naturelles sont autant de maux contre lesquels
les politiques économiques et sociales des États, comme des
collectivités qui les composent, ne peuvent avoir de sens que si
sont pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et
les problèmes de surpopulation qu’elle génère inexorablement, au
détriment d’une planète mutilée de toutes parts et par voie de
conséquence, des espèces qui la peuplent.
Quels que soient les indicateurs et
autres indices inventés ici ou là, au gré des idéologies
dominantes, si la pauvreté augmente, si les inégalités se
creusent, les raisons en sont avant tout l’augmentation considérable
de la population et celle de la richesse globale que cette même
population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le
partage de cette richesse étant une toute autre affaire.
Chaque jour, 220 à 250 000
êtres humains s’ajoutent à la population terrestre, qui devrait
atteindre 9 milliards vers 2050 et dépasser 11 milliards au début
du prochain siècle. Par l’effet de la structure de la société et
du sort qui les fait naître ainsi ; produits des taux de natalité
les plus élevés, les pauvres qui représentent la grande majorité
de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà
la base atrophiée d’une pyramide sociale dont le sommet s’élève
par ailleurs inexorablement, accentuant chaque jour les écarts qui y
règnent. La croissance démographique mondiale, en cherchant à
répartir ses surcroîts de population miséreuse partout où cela
peut contribuer à les résorber, accentue la pauvreté et
les inégalités. Conséquences démographiques à l’origine de tous
nos maux, mais sujet tabou que trop peu d’experts osent aborder.
Et ceux qui, dans de grands élans
compassionnels inspirés aussi bien du marxisme que du christianisme
et autres idéologies et religions, veulent imposer la dictature de
la pauvreté, sont en réalité les promoteurs de celle-ci, au
détriment premier de ceux qui en souffrent. Croyant ou prétendant
lutter pour ces derniers, ne s’obstinent-ils pas à ignorer les
méfaits du nombre et, dans une lutte des classes, dont les avatars
prouvent dorénavant l’archaïsme, moins à partager les richesses du
monde qu’à rejeter sommairement sur la seule collectivité, la
responsabilité du destin des pauvres ?
Quel que soit le sort de chacun, il est
d’abord dû à sa naissance, et vouloir l’ignorer ne fait que
retourner la colère des plus déshérités contre eux-mêmes, les
enfonçant toujours plus dans leur condition en perdant de vue
qu’elle est avant tout héréditaire – les pauvres enfantent des
pauvres – et que c’est par conséquent sur ce terrain, en luttant
contre le surnombre, qu’il faut la combattre.
Pour approfondir cette réaction, voir
:
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com