Il y a quelques années, on demanda (en directe !) à un général Américain qui du GI ou du Légionnaire français était à ses yeux le meilleur. Il répondit ceci ...
« Lorsqu’un GI perd son fusil dans le désert, vous vous retrouvez avec un citoyen américain vachement emmerdé ; lorsqu’un Légionnaire perd son fusil dans le désert, vous vous retrouvez avec un soldat français encore plus emmerdé que d’habitude. »
Perso, je suis officiellement et concrètement pauvre (mais il y a pire !) ; en revanche, je n’ai aucune dette ni créance sur le dos.
Demain on taxe les sodas ? M’en fout ; je suis un grand buveur d’eau.
Taxer les comptes de 10% ? Je n’en suis plus à quelques centimes prés ...
Etc.
Plus on est grand, plus on tombe de haut. En ce qui me concerne, les privations ne sont ni une nouveauté, ni un drame (question d’adaptabilité et d’émancipation).
En revanche, mes amis sont authentiques et je sais me servir de ma tête et de mes mains.
Plus que la pauvreté elle-même, c’est la perte de richesse qui effraie. Le tout étant d’avoir bien choisi ses valeurs au départ.