Pour pouvoir répondre il me faudrait un peu plus d’élément quant à l’accusation. Car je ne veux ni sauver ma peau, ni faire un sondage d’opinion, ni, encore moins, faire un faux papier. Je cherche juste à dégager les options qui restent à la presse écrite si elle ne veut pas se faire bouffer par le numérique.
Le manque d’indépendance de la presse pourra être résolu lorsque cette dernière ne dépendra que de ses lecteurs pour ses revenus financiers. XXI est l’exemple français qui montre que c’est possible. Dans un autre format, médiapart et le Monde Diplomatique en sont des exemple également. Seulement, si l’on veut vivre uniquement de ses lecteurs, il faut que l’information qu’on leur propose soit conséquente, fouillée, et leur apporte une plus-value pour comprendre l’environnement social. D’où la nécessité d’un long format et l’abandon de la quotidienneté. La encore, pour la presse papier, c’est bien mon propos.