Lonsi Koko,
Le débat que vous soulevez sur l’urgence d’une « osmose »
entre les autorités et la diaspora est tout à fait central. Je crois d’ailleurs
que c’est parmi les trois ou quatre thèmes autour desquels devraient
s’appliquer les candidats de 2016, et à tous les niveaux (présidentiel,
parlementaire, local). Les prochaines autorités doivent compter sur les
Congolais, en commençant par les compatriotes qui, chaque mois, sont prêts à
injecter jusqu’à la moitié de leurs revenus dans l’économie nationale. On ne
peut plus, par exemple, envisager un projet d’urbanisme sans s’intéresser à la
diaspora.
Mais, comme vous le relevez avec beaucoup de
franchise, le régime de Kabila a généré un insurmontable « blocage »
dans la tête de trop de Congolais, de la diaspora notamment.
Je ne sais même pas comment on pourrait amorcer un début
de dialogue sur quoi que ce soit. Et pourtant, ce dialogue est absolument
indispensable. A qui la faute ?...