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Loatse Loatse 4 février 2014 14:00

Excellent article..

Je rajouterai que le brutaliste avance souvent masqué adoptant parfois l’apparence du bisounours (sourire engageant, discours humanistes)... 

le dogme du brutaliste repose sur le respect (non pas celui qu’il témoignera aux autres, mais qu’il attendra des autres)

c’est le moyen idéal pense t’il d’imposer son idéologie... car le brutaliste est aussi humaniste du moins le croit il..

 Celui ci impose donc, généralement en mode répressif (on pourrait dire en « gros bourrin » :) :

le respect des différences, le respect de l’autorité, des institutions, des lois, etc... etc...

Le bisounours lui, constate - car la lucidité contrairement à ce que l’on croit ne lui fait pas défaut - que le brutaliste a mis la charrue avant les boeufs, tout en démentant dans ses actes et ses paroles ce qu’il veut imposer.. Il sent bien que le respect sans amour n’est que construction artificielle et comme telle, est à même d’imploser à la moindre étincelle..

Alors il parle d’amour... de cet amour qui sait dire non même si ca lui est difficile et qu’il nage ainsi à contre courant en provoquant la frustration (constructive)..alors que la satisfaction immmédiate est érigée en dogme...

Il en bave des ronds de chapeau le bisounours quand révolté par l’injustice il se fait violence pour continuer à choisir la voie de l’amour qu’il sait être au fond de lui la seule capable d’arrêter les guerres et de vaincre non pas le brutaliste, mais sa peur... nos peurs.

Sa vie est une lutte, elle est celle de l’homme contre son égo
car s’il désire que le monde change, il sait qu’il doit d’abord induire ce changement en lui même...

Il sourit quand on le croit guimauve... :)

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