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bakerstreet bakerstreet 30 janvier 2014 18:05

Bon il me semble que nos ministres aiment jouer en ce moment aux grands inquisiteurs. Pour ce faire, il faut bien sûr trouver des hérétiques, hostiles à la pensée unique. 


Je n’irais pas polémiquer toutefois sur la qualité des plats, peur ragoutants, que nous servent ces gens, quenelle ou non, mais il me semble qu’il est devenu facile ainsi de jouer au chevalier blanc. 

Caricaturer les gens qui se posent des questions, sur ce qu’il faut appeler néanmoins « la théorie des genres », qui ferait que les choix des garçons et des filles serait en grande partie instrumentalisé par la culture, en les amalgamant à des extrémistes, qu’il est toujours facile de trouver, voilà l’objet tout de même l’objet d’un questionnement. 

Un os nous ai jeté dans la cour de l’école, bien en crise il faut le reconnaître.... 

Cette polémique stérile à l’intérêt de faire diversion, sur fond de foire d’empoigne.
 
Rappelons tout de même à certains qu’il est tout de même curieux de les voir défenseur de cette théorie, et de prôner le prosélytisme, en encourageant les enfants à prendre conscience de ce qui seraient des archétypes, alors qu’hier, les mêmes étaient bien peu enthousiastes, à ne serait ce qu’enseigner l’instruction civique, et la vieille morale des instits, devenue ringarde. 

Il me semble que la principale source d’inspiration, pour les enfants, c’est l’exemple des grands, de ce que serait une société juste, égalitaire, respectueuse de chacun. Pas sûr que la rencontre des deux messages, l’un théorique, l’autre pratique, sur ce qu’il voit de visu de la société des grands, ne produise pas chez eux ambivalence et interrogation impossible à résoudre. 

En tout cas, toute injonction formelle d’identification, proposée à un enfant me semble une escroquerie, une forme de déni de ce qu’il est, d’abord au niveau sexuel de représentation.
 Il identifiera à son père pour un garçon, à sa mère pour la fille, dans ses activités ludiques, tout en prenant les chemins de traverse, et en faisant des expérimentations à sa convenance, pour aboutir enfin à un adulte...Opération longue comme chacun sait !
Alors pourquoi lui mettre en tête des idées neuves, ressemblant comme deux gouttes d’eau à des slogans publicitaires ?. Une idéologie, qu’on prend comme une vérité scientifique !

Interdire à une petite fille de jouer à la poupée, de façon bien sûr subliminale, et encourager un garçon à le faire, voilà une forme de mépris, qui nous rapproche de la pensée coloniale, avec ces missionnaires remplis des meilleurs intention du monde. Laissons les en toute liberté expérimenter ce qu’ils veulent, et faire eux même leur critique des modèles proposés, qu’ils peuvent trouver étouffants, selon leur nature et leur envie. 

Encore une fois, l’esprit du temps, et la certitude d’œuvrer pour le progrès, voilà les grands dangers. 

Toujours faire un pas sur le coté !
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