Tout à fait d’accord avec votre conclusion "nous devons tolérer sans crainte excessive que bien des bêtises soient
dites. Il est à mon avis préférable de discuter que d’interdire, même
les paroles choquantes.«
Sinon relativement aux citations »choquantes« que toute bonne »police de la pensée« (de Valls ou autre !) devrait interdire, je pense qu’il faut remettre dans le contexte... En 3500 ans il y a de l’eau qui a coulé sous les ponts...
L’homosexualité, la pédophilie, l’inceste, l’adultère, le viol, la bestialité sont signalés dans la Torah (Lévitique 18) comme étant contre-nature (contre l’ordre créationnel). Le Nouveau Testament ne revient pas là-dessus, mais signale que Dieu rendra à chacun selon ses actes et que notre responsabilité consiste à aimer le pécheur (celui qui agit contre-nature) tout en haïssant le péché (l’acte désordonné). La préconisation »aime ton prochain comme toi-même" se trouve dans cette même Torah (Lévitique 19). Jésus comprendra que c’est là le coeur du message de la Torah, cette même Torah qui précise :
Est-ce donc la mort du méchant que
je désire, déclare le Seigneur, n’est-ce pas plutôt qu’il se détourne
de sa conduite et qu’il vive ?