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Morpheus Morpheus 11 février 2014 17:09

Oui, tout ça c’est du pipeau newage. Vous n’en savez rien, vous y croyez. La croyance n’est pas l’expérience. Ce sont des mythes (et rien d’autre). Libre à vous de croire, cela dit, mais la croyance NUIT à l’expérience, et cela, c’est un fait (lire Alfred Korzybski à propos des biais cognitifs induis par la pensée aristotélicienne).

Jésus-Christ naquit de la vierge Marie un 25 décembre à Bethléem. Sa naissance fut annoncée par une étoile à l’Est suivie par trois rois (ou « rois mages ») afin de trouver le sauveur, l’honorer et l’adorer ; à l’âge de 12 ans, Jésus enseignait déjà, et à l’âge de 30 ans, il fut baptisé par Jean le Baptiste et il commença son ministère. Jésus avait 12 disciples avec lesquels il voyageait, accomplissait des miracles tels que changer l’eau en vin, guérir les malades, marcher sur l’eau, ressusciter les morts. Il est aussi connus comme « Le Roi des rois », « Le fils de Dieu », « l’Alpha et l’Omega », « La Lumière du monde », « L’agneau de Dieu » et bien d’autres encore. Après avoir été trahis par son disciple Judas et vendu pour 30 pièces d’argent, il fut crucifié, placé dans une tombe, et après trois jours, il ressuscita d’entre les morts et monta au ciel.

Tout d’abord, la séquence natale est entièrement astrologique. L’étoile à l’Est est Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel qui, le 24 décembre, s’aligne avec les 3 étoiles de la ceinture d’Orion. Ces trois étoiles brillantes sont appelées de nos jours comme dans les temps anciens « Les trois rois » (ou rois mages). Les trois rois et l’étoile la plus brillante, Sirius, forment un alignement qui pointe dans la direction du levé du soleil le 25 décembre. C’est pourquoi l’on dit que les trois rois « suivent l’étoile à l’Est » afin de « localiser » le levé (la « naissance ») du soleil.

La vierge Marie est en fait la constellation de la vierge (Virgo, « vierge » en latin). La constellation de la vierge est également appelée « Maison du pain », sa représentation est d’ailleurs une vierge tenant une gerbe de blé. Cette Maison du pain et son symbole, le blé, représentent août et septembre, la saison des récoltes. Or, Bethléem se traduit littéralement de l’hébreu par « maison du pain ». Bethléem fait donc référence à la constellation de la vierge, un endroit dans le ciel, non sur terre.

Il existe un autre phénomène très intéressant qui se déroule au alentour du 25 décembre, plus précisément au solstice d’hiver. À partir du solstice d’été, et jusqu’au solstice d’hiver, les jours raccourcissent et se refroidissent. Vu de l’hémisphère nord, le soleil semble alors s’éloigner vers le sud et devenir plus petit. Le raccourcissement des jours et l’expiration du temps des récoltes, à l’approche de l’hiver, symbolisait pour les anciens le processus de la vieillesse et de la mort. C’était la mort du soleil. Au 22 décembre, le déclin du soleil est complet, car le soleil, ayant voyagé continuellement vers le sud durant 6 mois arrive à son point le plus bas dans le ciel. À ce moment, un phénomène singulier se produit : le soleil cesse perceptiblement de descendre vers le sud, et semble immobile pendant 3 jours. Durant ces trois jours, le soleil se trouve à proximité de la constellation dite de « la Croix du Sud  » (Crux). Après ces 3 jours, le 25 décembre, le soleil se décale d’un degré vers le nord et amorce sa remontée dans le ciel, les jours s’allongent et commencent doucement à se réchauffer. Ainsi il est dit que le soleil mourut sur la croix, et après trois jours, ressuscita.

C’est pourquoi Jésus et de nombreux autres dieux solaires partagent le concept de la crucifixion, meurent durant trois jours avant de ressusciter. C’est la transition du soleil, juste avant son changement de direction pour retourner vers l’hémisphère nord et apporter le printemps, donc le salut. Cependant, ils ne célébraient pas la résurrection du soleil avant l’équinoxe de printemps, c’est-à-dire Pâque, parce qu’à ce moment (l’équinoxe de printemps), le soleil vainc officiellement les ténèbres, puisqu’à partir de cette date, et jusqu’au solstice d’été, les journées sont plus longues que les nuits, et les conditions revitalisantes du printemps émergent.

Maintenant, le symbole astrologique probablement le plus évident de tous concernant Jésus, fait référence aux 12 disciples : ils représentent tout simplement les 12 constellations du zodiaque, avec lesquelles Jésus, étant le soleil, voyage. En fait, le nombre 12 est omniprésent dans la Bible. 12 tribus d’Israël. 12 fils de Jacob. 12 juges d’Israël. 12 grands patriarches. 12 rois d’Israël. 12 princes d’Israël. Etc.

Revenons à la croix du zodiaque, à la vie figurée du soleil. Cela n’était pas seulement une expression artistique ou un outil pour suivre les mouvements du soleil ; c’était aussi un symbole spirituel païen ressemblant à ceci. Ceci n’est pas un symbole du christianisme, c’est une adaptation païenne de la croix du zodiaque. C’est pourquoi Jésus, dans l’art occulte primitif, est toujours dépeint avec sa tête sur la croix. Car Jésus est « le fils du soleil », « la lumière du monde », « le sauveur ressuscité », qui va revenir, ainsi qu’il le fait chaque matin. Et il peut être vu venant « avec les nuages », « au plus haut des cieux » ou « avec sa couronne d’épines » qui sont en fait les rayons du soleil.

Maintenant, une des plus importante des nombreuses métaphores astrologico-astronomiques de la Bible, concerne les ères. À travers les écritures, il y a une multitude de références à l’ « Ère ». Afin de comprendre cela, il est nécessaire de nous familiariser avec le phénomène appelé « précession des équinoxes ». Les Égyptiens, ainsi que des civilisations bien plus anciennes, reconnaissaient qu’environ tous les 2150 ans (en moyenne), le soleil, au matin de l’équinoxe de printemps, se levait dans une constellation du zodiaque différente. Ce phénomène s’explique par l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre sur elle-même, par rapport à la perpendiculaire à son axe de rotation autour du soleil. On l’appelle « précession », parce que les constellations « reculent », au lieu « d’avancer » comme dans le cycle annuel. Le temps nécessaire à la précession pour traverser les 12 constellations, et donc accomplir une révolution complète, est d’environ 26000ans. Cette durée s’appelle aussi « la Grande Année » (rappelons que « année » vient de anno – anus et signifie « anneau », « cercle »), et les civilisations anciennes en étaient très conscientes. Elle faisaient références à chaque période zodiacale comme à une « Ère ».

De 4200 avant J.C. à 1600 avant J.C., c’était l’Ère du Taureau. De 1600 avant J.C. jusqu’à l’ère chrétienne, c’était l’Ère du Bélier. Et de la naissance du Christ jusqu’à l’an 2150 de notre ère, c’est l’Ère des Poissons. Vers l’an 2150, nous entrerons dans une nouvelle Ère, l’Ère du Verseau. La Bible révèle un mouvement symbolique à travers trois ères distinctes, tout en en laissant entrevoir une quatrième. Dans l’Ancien Testament, quand Moïse descend du Mont Sinaï avec les dix commandements, il est très contrarié de voir son peuple vénérer un veau d’or. En effet, il brisa de dépit les tablettes contenant les commandements et incita son peuple à s’entretuer afin de se purifier. La plupart des exégètes bibliques attribuent cette colère au fait que les israélites étaient alors en adoration devant une idole. En réalité, le veau d’or est le petit du taureau, et il représente l’Ère du Taureau, qui devait logiquement être vénéré depuis plus de deux mille ans, alors que Moïse représente le prophète de l’annonciation de la nouvelle ère, l’Ère du Bélier. C’est pourquoi les juifs de nos jours soufflent encore dans des cornes de bélier (les Cornes du Jubilé).

Jésus est donc le prophète (personnage mythique) dont la fonction est d’inaugurer la transition entre l’Ère du Bélier et l’Ère des Poissons, représentée par deux poissons se faisant face dans une ronde. Le symbole du poisson est très abondant dans le nouveau testament, comme par exemple, le passage où Jésus nourrit 5000 personnes avec du pain et ... deux poissons. Lorsqu’il commence son ministère en Galilée, il se lie d’amitié avec ... deux pêcheurs, qui sont frères, et le suivrons. Certains ont sans doute déjà vu l’autocollant du « Jésus poisson » que l’on peut voir parfois sur certaines voitures ou enseignes (même si ceux qui l’arborent n’ont sans doute pas la moindre idée de sa signification). C’est un symbole astrologique païen pour « Le royaume du soleil durant l’Ère des Poissons ».

En fait, le transfert d’attributs d’un personnage à un autre peut être retrouvé dans la Bible elle-même. Dans l’Ancien Testament, il y a l’histoire de Joseph. Joseph était un prototype de Jésus. Joseph vient au monde par une naissance miraculeuse – Jésus vient au monde par une naissance miraculeuse. Joseph avait 12 frères – Jésus avait 12 disciples. Joseph fut vendu pour 20 pièces d’argent – Jésus fut vendu pour 30 pièces d’argent. Son frère, Judas, suggéra de vendre Joseph – son disciple, Judas, suggéra de vendre Jésus. Joseph entreprit son œuvre à l’âge de 30 ans – Jésus entreprit son œuvre à l’âge de 30 ans. Les analogies n’en finissent pas.

De plus, existe-t-il une quelconque preuve historique, non biblique, d’une personne ayant vécu et portant le nom de Jésus, fils de Marie, voyageant avec 12 disciples, guérissant des malades, etc. ? De nombreux historiens vivaient autour de la Méditerranée pendant ou juste après la vie présumée de Jésus. Combien de ces historiens ont documenté ce personnage ? Pas un seul ! Toutefois, et pour être équitable, cela ne veut pas dire que les défenseurs du Jésus « historique » n’ont pas clamé le contraire.

Quatre historiens sont généralement mentionnés pour justifier l’existence de Jésus. Pline le Jeune, Suétone et Tacite sont les trois premiers. Chacune de leurs citations n’est constituée que de quelques phrases au plus, et fait uniquement référence à Chrestus, Christus, ou Christ, qui n’est en fait pas un nom, mais un titre, signifiant « l’oint » et désignant une personne consacrée. La quatrième source est Josèphe et elle s’est avéré être une falsification depuis des centaines d’années. Malheureusement, elle est encore et toujours citée en tant que vérité. On pourrait penser qu’un homme qui revient d’entre les morts et monte au ciel à la vue de tous, et qui accomplissait la multitude des miracles qui lui sont attribués, aurait réussi à figurer dans les écrits historiques. Ce ne fut pas le cas, car une fois les preuves soupesées, il y a une très grande probabilité pour que le personnage de Jésus n’ai tout simplement jamais existé.


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