Tout l’objet de ma bafouille était de mettre en exergue l’origine sentimentale du vote suisse.
Je ne comprends pas très bien pourquoi mettre en vis-à-vis l’objet réel (donc le résultat) avec la cause de la réussite de l’objet (donc le sentiment nostalgique).
Comme il a été remarqué ailleurs, la Suisse n’est pas plus xénophobe que n’importe quel autre pays européen. Mais contrairement aux autre pays européens, elle est en pleine croissance, va de réussite en réussite (sauf sur les dossiers fiscaux). Elle n’a pas de problème économique, au contraire.
Le vote n’est donc ni xénophobe, ni mu par un problème économique. Il est identitaire, nostalgique, passéiste, illusoire, et surtout... va coûter cher à une Suisse arrogante, qui dans sa folie des grandeurs croit pouvoir dicter sa volonté à l’Union européenne. Ca va se payer cash, ce qui dans le monde des virements bancaires, va faire mal.