Je me retrouve tout à fait dans ce pragmatisme idéaliste ; un idéaliste n’est pas un rêveur qui gomme la réalité, mais quelqu’un qui fraye son chemin en tenant compte de son environnement - qu’il apprend à connaître tout au long du chemin- avec comme moteur, ou comme carburant, cette motivation à se diriger vers cette ligne d’horizon qui, d’un certain côté, il aurait du mal à définir ! Ce n’est pas l’ambition telle qu’on la définit à l’heure actuelle, car elle n’est pas égoïste chez l’idéaliste, mais elle a ceci de commun quand même, qu’elle « est plus forte que soi » ! ce n’est pas un calcul, ce n’est pas une tactique bien que l’on puisse utiliser le calcul et la tactique pour ne pas se fourvoyer, se faire happer, une fois l’environnement bien connu : on ne va pas au casse pipe si on est idéaliste ; en revanche, on se freine et se restreint beaucoup ; disons que ce n’est pas un chemin de jouissance ni de reconnaissance mais on le suit parce qu’on ne peut pas faire autrement ! les compromissions ni les compromis ne sont possibles.
Ce que je sais de Marx, en tous cas,c’est que bien que son idéalisme fut étayé par tous ses écrits, il n’en obtint pas le succès !! la misère fut son lot, sans que la nécessité matérielle ne dévie sa route !!!