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En réponse à :


epicure 17 février 2014 19:42

Il n’est pas question de la réussite libérale, mais du bonheur de chacun.
Le bonheur ce n’est pas matériel donc il ne se gagne pas au dépend des autres.
Rappelles toi : « l’argent ne fait pas le bonheur »
Donc déjà ton discours est biaisé, ton attaque repose sur une confusion des genres, et une mauvaise approche philosophique.

Il ne peut y avoir fraternité que si on laisse justement chacun avoir pour son bonheur et les siens, donc quand on permet le bonheur de chacun.
SI tu imposes à quelqu’un comment il doit être heureux, ce n’est plus de la fraternité, ni de la solidarité, c’est le contraire.
Il y a une formule qui dit il me semble « le bonheur des uns fait le bonheur des autres »
Ici il s’agit de favoriser le bonheur de tous, pas qu’un fasse son bonheur au détriment des autres.
Enfin le bonheur c’est un bien grand mot, qui veut dire beaucoup et peu à la fois.
L’émancipation et l’absence d’oppression sont des notions plus concrètes, qui sont deux conditions pour que chacun puisse accéder au bonheur. C’est à dire enlever au mieux les contraintes qui peuvent s’imposer aux individus pour qu’ils puissent devenir heureux.

la solidarité c’est justement partager les moyens pour que chacun puisse être « heureux ».
Comme aider quelqu’un dans le besoin, gérer collectivement l’accès au soins plutôt que de voir de nombreuses personnes rester sur le carreau pour l’accès aux soins etc.....

Pour être plus précis il ne faudrait pas dire « être heureux » mais « avoir ce qu’il faut pour être heureux » parce que le bonheur ça se décrète pas.

Pour rappel la fraternité ne peut exister que si on traire les autres en êtres libres et égaux, et donc les laisser agir dans leur vie privée de façon personnelle tant qu’ils ne nuisent pas à autrui.

C’est la philosophie de l’individualisme universaliste, qui concilie l’individu avec le collectif.
Parce que l’individualisme se contredit le moins quand il s’applique à tout le monde, qu’il traite tout le monde comme des individus libres et égaux en droits, en devoirs. Il refuse que certains soient dans la pratiques plus des individus que les autres à cause de leur égo surdimensionné ( le je fais ce que je veux sans se soucier des conséquences pour les autres ) , de leur possession patrimoniale/économique ou tout autre particularisme.
Et l’universalisme est total quand ses règles de la société ont pour base l’ensemble des individus comme égaux , et non des règles arbitraires venant d’une autorité arbitraire.

Donc il s’oppose à la fois à l’individualisme particulariste ( l’individualisme de la bourgeoisie libérale et des anglo-saxons ) qui fait des seuls possédants économiques les seuls individus autonomes au niveau politique et économique, un individualisme de compétition entre les individus, la guerre de tous contre tous, où certains peuvent tout se permettre s’ils en ont les moyens.

Et à l’égalitarisme autoritaire, où certains individus (morts ou vivants) décident arbitrairement de toutes les règles qui s’appliquent uniformément à l’ensemble de la société jusque dans le moindre recoin de la vie privé, dans le seul bénéfice de la collectivité. et donc que leur volonté est supérieure aux autres individus à qui justement on ne reconnait pas l’individualité. La fameuse uchronie de la société uniforme et totalitaire.


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