eric,
pour commencer laissez moi vous dire que vous ne
répondez en rien à mon article dont le sujet était, je vous le rappelle
pour la deuxième fois : dénoncer l’explosion des hauts salaires et l’usage frauduleux qu’en fait la pensée libérale, et
surtout la proposition d’une méthode d’imposition sur les société calquée
sur l’IR : progressif, à tranches, et avec un coefficient calculé au
prorata du nombre d’emplois permanents rémunérés par l’entreprise (cf. Le Quotient familial).
Maintenant, comme je n’aime pas botter en touche, un mot sur vos remarques.
Sur
la croissance, je me réserve d’en observer plus tard les effets sur la
répartition, mais je peux dire sans plus attendre que pendant la période
considérée, le capital s’est octroyé la part du lion des fruits de
ladite croissance.
Sur la capitalisation ? Je suppose que vous
voulez parlez de la productivité ? Là encore, la productivité n’est pas
due au capital - qui ne crée rien sans le travail - mais au travail.
Hélas, cette productivité a été captée par le Capital, à la hussarde,
puisque, comme vous le savez si bien, les profits c’est ce qui reste :
les CA ont augmenté, les charges ont diminué, les profits ont grimpé.
Vous évoquez la ’ préférence syndicale pour le chômage’
? Depuis quand les syndicats dictent-ils quelque chose au patronat ? à
l’État ? En évoquant ce fait, vous vous prévalez des turpitudes du
patronat : un fort taux de chômage ne profite pas aux salariés, bien au
contraire, c’est un moyen de faire pression sur les salaires et
l’immigration massive et incontrôlée est une aubaine. Le reste est à l’avenant des turpitudes
évoquées.
Votre vérité ferait pleurer sur ces malheureux capitalistes : mais c’est sur vous que ça fait rire.
Enfin, last but not least, vous mélangez les genres quand vous dites : ’’la part des
entreprises a stagne, celle des ménages a baisse, et celle de l’État
s’est accrue’’ Là c’est du grand n’importe quoi et je n’en dirai pas plus, ce n’est pas l’objet de mon
article.
Ps. Si vous voulez on pourrait parler du temps de
travail. A ce sujet, vous pouvez avoir une idée de ce que j’en pense en
lisant mon article publié ici il y a sept ans et dont je ne changerai
pas une virgule : 35 heures et heures sup