On peut dire de façon générale que « l’absence de preuve
n’est pas la preuve de l’absence », mais
dans le cas précis qui nous préoccupe il s’agit de l’absence de preuve dans un
rapport bien précis de 31 pages (« confidential »). Et là, l’absence de
preuve est effectivement une preuve qu’il n’y en a pas.
On ne peut pas dire qu’il y a un trou dans un mur lorsque le
mur est très visiblement plein.
Et comme vous le soulignez, il ne suffit pas de dire qu’il
n’y a pas de torture à Guantanamo et à tous ces postes secrets de la CIA pour prouver qu’il n’y en
a pas.
Les preuves ne sont jamais les mots.
Une preuve est quelque chose de tangible.
Serge Charbonneau
Québec