Ce qui vous emble inquiétant, me semble au contraire plein d’espoir : « il semblerait que même psychologiquement, certains jeunes ne soient pas adaptés au marché du travail ». Bien sûr c’est à l’être humain de s’adapter au marché et pas l’inverse ? mais on marche sur la tête là ! C’est peut-être signe que l’absurdité de la situation va devenir de plus en plus flagrante.
A vous lire, il faudrait presque touver un moyen de réparer/corriger ces humains défaillants.
Bien s’adapter à une société malade n’est pas signe de bonne santé mentale.
Cependant, je vous l’accorde le symptome que vous pointez du doigt "Ces jeunes vivent leurs désirs, leurs pulsions sans les comprendre, sans
les analyser et sans prendre le recul nécessaire pour éventuellement
les inhiber pour mieux s’adapter aux exigences de la vie" est inquiétant. On ne peut pas d’un côté vouloir une société de consommateurs décérébrés et impulsifs (merci la pub et les médias dominants), et d’un autre côté se plaindre d’un retour au plus bas instincts.