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L’AvisDevantSoi (LAVDS) (---.---.146.42) 28 octobre 2006 00:59

Merci à Patrick Rotman pour le documentaire télévisé en deux parties intitulées respectivement Le jeune loup (1932-1981) puis Le vieux lion (après 1981), diffusé à une heure de grande écoute (les lundi 23 octobre et mardi 24 octobre 2006) sur la chaîne publique France 2, et dressant pour la première fois le portrait biographique d’un Président de la République encore en fonction. Par ses nombreuses images d’archives savoureuses et les témoignages passionnants qui les ponctuent (MM. Raymond Barre, Yves Guéna, Pierre Messmer, Pierre Moscovici, Charles Pasqua, Jean-François Probst, Michel Rocard, Philippe Seguin, Jean-Louis Bianco, ...), il retrace « la face cachée » de quatre décennies de l’incroyable vie politique de Jacques Chirac (1932-).

Un « Hussard » en politique

Sur la forme, le portrait psychologique est excellent : sans parti pris, il n’assassine aucunement ce « personnage » complexe pour lui-même (et partant pour les autres) qui, comme ses semblables dans un monde politique violent dont il connaît parfaitement les règles, démontre son tempérament de « hussard », le véritable caractère d’un homme hyperactif qui sait « rebondir » face aux épreuves, la sympathie électoraliste et le charisme politique d’un individu de combat et de conquête de pouvoir.

Sans conteste, il attire indéniablement l’empathie trans-générationnelle et sera très certainement regardé avec la plus grande attention par nos partenaires francophones ...

Sur le fond - au-delà des pures considérations polémiques et quoi qu’il advienne pour notre pays dans les prochaines décennies -, nous pouvons tous ici rendre hommage à un Chef d’Etat qui - dans un contexte international de plus en plus tendu et agressif - a su « tenir bon » pour ne pas envoyer nos propres troupes armées se faire tuer inutilement à l’étranger...

La célébrité c’est bien ; la postérité, c’est mieux

Enfin, pour éviter toute polémique future, ce « Phénix politique » n’aurait-il pas malicieusement tiré la seule véritable leçon historique qui sépare incontestablement un Charles de Gaulle (1890-1970) d’un François Mitterrand (1916-1996) ? A savoir, prendre le temps et le recul nécessaire d’un double mandat présidentiel pour écrire discrètement ses propres Mémoires. Ce que le premier a su faire avec sagesse depuis sa formation chez les jésuites... alors que le second savait pertinemment qu’il n’en aurait malheureusement jamais le temps...

Les années à venir risquent bien de nous surprendre lorsque le Président de la République française actuellement en fonction qui - rappelons-le -, fut l’un des seuls députés de droite à voter pour l’abolition de la peine de mort défendue avec émotion par Robert Badinter (1928-), il y a vingt cinq ans (19 septembre 1981) - prendra finalement la décision de publier les siennes...

A ce moment précis, l’heure du bilan pour notre mémoire collective viendra...

Pierre LE BLAVEC - L’AvisDevantSoi (LAVDS) mardi 24 octobre 2006


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