C’est peu-être mieux ainsi... Beau texte, Nabum, triste, certes, mais parfois une vie qui s’arrête nous fait voir qu’elle vaut d’être vécue. La disparition de Sébastion, avalé par la maîtresse de toute une vie, ferme le cercle de la Totalité presque mystique de la vie qu’on veut réussie : « le rêve de l’adolescent réalisée dans l’âge mur », comme disait A. de Vigny. La mort n’est pas triste : Elle est. Alors de nos yeux qui la contemplent montent nos fantasmes et nos sentiments les plus fous et les plus désordonnés. Merci, soutien et solidarité à la famille de ce poête disparu.