@Doume65
Le « grand marché transatlantique » est de la compétence partagée de plusieurs ministères, dont le ministère des finances, mais aussi le ministère des affaires étrangères, évidemment. Il s’agit d’une négociation au long cours, où M. Fabius n’est certes pas le seul responsable, mais où il aurait toute sa place pour attirer l’attention du chef de l’Etat sur la folie que représente la signature d’un tel accord pour les intérêts de la France.
L’affaire de l’avion du président Morales est d’un tout autre genre. C’était une affaire ponctuelle où le ministère des affaires étrangères a été court-circuité, semble-t-il. La décision, pour le moins irréfléchie et hâtive, d’interdiction de survol du territoire national, a été prise, nous a-t-on dit, par la directrice adjointe du cabinet de M. Ayrault, Premier ministre.
Bien que chacun puisse avoir son avis, il nous semble donc justifié de faire grief à M. Fabius de son inaction dans le dossier au long cours du « grand marché transatlantique », mais de ne pas lui reprocher la décision sur l’avion du président Morales qui a été prise, en quelques instants à l’occasion d’un événement fortuit, ni par lui, ni par quelqu’un placé sous son autorité.