La communication politique utilise les mêmes outils que le marketing et la publicité.
Les bases sont simples : on ne vend pas un produit pour son efficacité ou son utilité, mais en jouant sur l’envie des consommateurs de se l’approprier ou même en créant cette envie par toutes sortes de manipulations psychologiques (désir érotique, identification, sentiment de puissance, frustration, etc...)
Un siège d’élu est devenu un produit commercial et le candidat, pour être élu, dit ce que les électeurs potentiels ont envie d’entendre et non pas ce qu’il pense ou ce qui serait bon pour les électeurs eux-mêmes, par exemple : « Mon ennemi, c’est la finance ».
Le travail des communicants, c’est d’analyser les données sociologiques disponibles pour savoir ce que les électeurs ont envie d’entendre.
On est au-delà de la corruption !
Le jeu politique consiste aujourd’hui à occuper la scène en tenant un discours stupéfiant (au sens narcotique et hallucinogène) pendant que les ma^tres de l’économie gèrent discrètement leurs affaires.
Cette fonction vaut bien un fromage, sans doute ?