• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


picpetrolier picpetrolier 2 avril 2014 21:59

Alors la ça devient vraiment très intéressant. Je serais curieux de voir le fichier PHAST sur lequel vous avez fait vos calculs. Quelles étaient vos hypothèses et quel modèle d’explosion avez-vous utilisé ? Je vois beaucoup, dans les commentaires, des gens dire que vous apportez des « preuves  », ici en l’occurrence j’aimerais bien les voir ou au minimum connaitre vos hypothèses de calcul. Et expliquez-moi sur quelles bases vous avez comparés vos résultats de modélisations avec ce qu’il s’est réellement passé à Toulouse. Là encore vous jouez beaucoup sur la sensibilité des gens mais vos paroles sont du vent…

http://wwwv1.agora21.org/entreprise/these-hubert-06.pdf


L’usine d’AZF avait été construite en 1924 (75 ans au moment de l’explosion !)

"Cette installation stockait sur son site, entre autres, plus de 6000 tonnes d’ammoniac, plus de 30.000 tonnes de nitrate d’ammonium ou encore deux wagons de chlore soit 112 tonnes. Eu égard à la nature dangereuse et à la quantité des produits chimiques stockés, cette usine répondait aux critères de la réglementation européenne Seveso."

Le vendredi 21 septembre 2001 à 10h17 une forte explosion survenait à l’usine AZF, au sud de l’agglomération toulousaine. Le hangar numéro 221 contenant entre 300 et 400 tonnes d’ammonitrate se désintégrait. La puissance de cette explosion a été estimée comparable à l’explosion de 20 à 40 tonnes de TNT (TriNitroToluène) soit l’équivalent de 40 à 80 tonnes d’ammonitrate (BARTHELEMY, 2001.) [13.]

L’onde de surpression a été à l’origine de la destruction de toutes les vitres dans un rayon de 7 kilomètres et a eu des conséquences matérielles dans un rayon d’une dizaine de kilomètres .

En utilisant PHAST dans les memes conditions que celles qu’on utilise pour le PPRT du site, no fait exploser 30 tonnes de TNT en atmosphère confinée et on compare les résultats aux distances d’effets de surpression observées le jour de la catastrophe.

Pas très compliqué en sois...


Etes-vous bien au courant de la réglementation sur le PPRT ? D’après vous les raffineries de Total ne sont pas soumises au PPRT ? Déjà pourquoi uniquement celles de Total ? Le PPRT concerne TOUTES les installations Seveso seuil haut en France. Certains commentaires montrent que vous avez tort, exemple du PPRT de la Mède. Maintenant donnez-moi un seul exemple de site Seveso seuil haut non soumis au PPRT en France… un seul… Total ou pas Total d’ailleurs…

Bof. Même si ces études existent effectivement, je considère qu’elles sont inexistantes car bizarrement les périmètres de risque élevés sortent peu du site ou sortent au endroits « arrangeants ».
Pas de quoi pénaliser l’exploitation ni conclure d’un quelconque danger.. 

Exemple : Carte des aléas de Feyzin 

Analyse :

Les effets faibles vont au maximum à 1300 m des frontières du site. Les distances données sont bien inférieures aux effets observés pour AZF (7km)... Plutôt étonnant vu la taille et les quantités de produits mis en jeu...

Ensuite pas besoin d’être un génie pour voir qu’il n’est pas logique que les effets les plus faibles (vert) se trouvent là ou les effets forts sont les plus importants (rouge) et vice versa.

Par contre les cercles d’effets moyen (bleus, périmetres qui vont commencer à demander un investissement conséquent si des habitations y sont inclus), partent sur le site industriel qui fait face ou sur le Rhône.

.—> C’est bon, ça ne sort pas du site  ! Pas besoin d’investir dans des plans d’aménagements/d’urbanisation extrêmement couteux, aucuns risques majeurs pour les habitations aux alentours, rassurez-vous !

.
Cela reste assez invraisemblable du point de vu réalité physique des choses...

Encore une fois une carte trop « arrangeante » pour être crédible.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès